Pour un plan d’urgence, c’est toute la Seine-Saint-Denis qui se mobilise, déclaration intersyndicale

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Déclaration intersyndicale Solidaires, CGT et FSU en soutien à la mobilisation en cours dans l’éducation nationale pour un plan d’urgence pour l’éducation dans le 93.

Le mouvement de lutte pour un plan d’urgence dans l’Education en Seine-Saint-Denis, s’amplifie depuis le lundi 26 février. Mouvement de grève, rassemblements revendicatifs, assemblées générales, réunions publiques, opération « collèges et lycées déserts », manifestations locales … les actions se massifient, s’ancrent et se démultiplient pour faire entendre une exigence d’égalité pour la jeunesse de notre département et de moyens pour le service public de l’Education.

Ainsi à l’appel des parents d’élèves, mercredi 6 mars le collège Romain Rolland à Tremblay accueillait seulement une vingtaine d’élèves, Pablo Neruda à Stains une trentaine, George Braque à Neuilly sur marne moins de 40. Les collèges de Montreuil et de Bagnolet étaient quasi vides. Le lycée Cendrars de Sevran, les collèges Lavoisier de Pantin et Christine de Pisan d’Aulnay étaient aussi presque à l’arrêt …

Il se lève un vent de mobilisation aux quatre coins de la Seine-Saint-Denis assez inédit qui allie les personnels de l’éducation, les parents d’élèves avec le soutien de tous les parlementaires du
territoire. C’est tout le 93 qui refuse d’être plus longtemps méprisé et qui exige :

  • La création de 5.000 postes d’enseignant.es, 2200 postes d’AESH, 650 postes d’AED, 320 postes d’assistant-es pédagogiques et 175 postes de CPE.
  • L’établissement des seuils à 20 élèves par classe maximum.
  • Pour le bâti : des investissements conséquents pour des infrastructure scolaire en bon état.

Notre territoire riche d’une jeunesse pleine de dynamisme qui aspire à des perspectives, et qui compte des personnels de l’Education dévoué, ne peut compter en retour sur l’appui à la hauteur des besoins et des enjeux de la puissance publique pour la réussite de toutes et tous. Des rapports parlementaires ont documenté ce constat, et face à la fuite en avant de casse de l’Education Nationale du gouvernement Macron, seul un mouvement social d’ampleur pourra faire bouger les lignes.

Nous savons que le choc que prépare le gouvernement doit être absolument contré, car il conjugue austérité budgétaire, matrice inégalitaire, fondamentaux passéiste et est dénoncé par toutes et tous les spécialistes de l’Education et les enseignant.e.s dans leur diversité.

Nous appelons à participer massivement à la manifestation du 7 mars au départ à 12h de la place de la Sorbonne et à toutes les actions locales, (manifestations samedi 9 mars à Bagnolet, Aulnay…).

Nous appelons à se saisir de la journée du 8 mars, grève et manifestation féministe, pour porter les exigences d’égalité des genres, et de justice sociale.

Un Plan d’urgence pour la Seine-Saint-Denis, maintenant !!


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