Confiné·es ou pas, on continue de lutter !

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Tous les soirs à 20h on applaudit les soignant·es qui sauvent nos vies, mais on n’oublie pas qu’il faut lutter pour la défense des services publics, pour nos droits, pour un autre avenir !

Pendant ce confinement, les luttes ne s’arrêtent pas même si elles prennent de nouvelles formes.

On s’auto-organise :

Devant la défaillance de l’état, les habitant·es du département montrent leur solidarité et leur capacité à s’auto-organiser pour la palier.

Des groupes de solidarités locaux s’organisent notamment pour amener nourriture et médicaments à celles et ceux qui en ont besoin. Les militant·es syndicales utilisent également les solidarités interprofessionnelles tissées de longue date dans les luttes pour apporter du matériel de protection aux soignant·es.

On affiche nos revendications :

Les fenêtres des immeubles du 93 se parent des slogans qu’on ne peut plus crier en manifestation.

On crie et on chante notre colère :

Pour ponctuer les applaudissements à 20h, on peut aussi crier des slogans et chanter des chansons !

“On veut du fric, du fric, pour l’hôpital public !”

On est là
On est là
Aux fenêtres et aux balcons
Nous on est là
On applaudit les soignants
Mais pas le gouvernement
Solidaires à 100%
Des gens d’en bas

On est là
On est là
Confinés et révoltés
On n’oublie pas
Qu’ils ont tout privatisé
Tout vendu aux financiers
Ça n’se passe’ra plus comm’ ça
Car on est là

On est là
On est là
Confinés et révoltés
On n’oublie pas
Les hôpitaux saturés
Et la santé dégradée
Les moyens pour nous soigner
On les a pas

On est là
On est là
Confinés et révoltés
On n’oublie pas
Les milliards aux entreprises
Comme toujours ils priorisent
Leurs intérêts sur nos vies
Et sur nos droits

On est là
On est là
Confinés et révoltés
On n’oublie pas
Les précaires vont travailler
Sans pouvoir se protéger
De cette hypocrisie-là
On n’en veut pas

On peut même faire des projections !

On défend nos droits dans nos boîtes :

Les militant·es syndical·es, confinée·es ou non, continent de défendre les salarié·es notamment en participant au n° vert de Solidaires ou en assurant des permanences téléphoniques sur le département… et en les affichant dans les rues de leurs villes !

Des droits d’alerte et de retraits sont déposés pour protéger les salarié·es mis·es en danger par leur employeur.

A l’étranger, les travailleurs et travailleuses s’organisent également pour défendre leurs droits.

Italie : soutenons les grévistes !
http://www.laboursolidarity.org/Italie-soutenons-les-grevistes

Brésil : la direction de Petrobas veut se venger des grévistes !
http://www.laboursolidarity.org/Bresil-la-direction-de-

Fermeture de tous les centres d’appels non-essentiels !
http://www.laboursolidarity.org/Fermeture-de-tous-les-centres-d

Amazon Pologne : la direction met le personnel en danger
http://www.laboursolidarity.org/Amazon-Pologne-la-direction-met-le

État espagnol : stop au coronavirus ! stop aux inégalité sociales !
http://www.laboursolidarity.org/Etat-espagnol-stop-au-coronavirus

Le droit de grève est vital aux travailleurs et travailleuses au Portugal et dans le monde
http://www.laboursolidarity.org/Le-droit-de-greve-est-vital-aux

Défendons-nous contre le coronavirus mais pas seulement
http://www.laboursolidarity.org/Defendons-nous-contre-le

Niger : arrestation de membres d’organisations associatives et syndicales
http://www.laboursolidarity.org/Niger-arrestation-de-membres-d

Les mobilisations collectives redémarrent de plus belle avec la reprise du travail en Chine
http://www.laboursolidarity.org/Les-mobilisations-collectives

Slovaquie, coronavirus : témoignages du syndicat Moderné Odbory Amazon et qui sont implantés sur l’entrepôt Amazon de Sered’.
http://www.laboursolidarity.org/Slovaquie-temoignages-du-syndicat

Investir dans la santé pour tou.te.s : « propager la solidarité, pas le virus »
http://www.laboursolidarity.org/Investir-dans-la-sante-pour-tou-te


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