Le 14 février, retraites et santé, un seul et même combat !

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Depuis le 5 décembre, les travailleurs/euses du pays sont en lutte pour défendre le système de retraites par répartition, qui, s’il peut être amélioré, constitue une base solide et solidaire de la protection sociale. A l’hôpital, la grève avait commencé bien avant : en septembre 2019, on comptait près de 300 services d’urgences en grève, et la mobilisation durait déjà depuis le mois de mars. Le 5 et le 17 décembre l’ont confirmé : le mouvement contre la réforme des retraites et celui des hospitalier-e-s avancent main dans la main.

L’hôpital malade 
Cela fait des années que les soignant-e-s le répètent : l’hôpital est en danger, et avec lui, les personnes qui s’y rendent, les soignant-e-s qui y travaillent. La dégradation de l’accès aux soins est due à un sous-financement chronique, un manque de personnel criant, des réorganisations de services brutales et des privatisations sauvages. A tel point que notre système de santé est passé de la 1ère à la 13ème place au classement de l’Organisation Mondiale de la Santé. L’accueil des personnes âgées et des personnes handicapées suit la même logique : celle d’une rupture entre le service public de santé et les besoins de la population, qui pousse celles et ceux qui en ont les moyens vers des structures privées, tandis que les pauvres et leurs soignant-e-s sont maltraité-e-s par l’hôpital public. 

Des retraites pour les soignant-es… Et des soignant-es pour les retraité-es !
Pour enrayer cette logique mortifère, pas de secret. Il faut des services mieux dotés, et mieux adaptés aux besoins des patient-e-s et des soignant-e-s. Les hospitalier-e-s revendiquent ainsi une augmentation de 300€ pour l’ensemble des salarié-e-s de l’hôpital, la réouverture des lits fermés, l’ouverture de services à la hauteur des besoins, l’augmentation des effectifs et un changement majeur dans le financement de l’hôpital, du social et du médico-social.
Or, ces revendications ne font qu’un avec l’opposition à la réforme des retraites. Augmenter les salaires et lutter contre la précarité des soignant-e-s c’est garantir qu’ils et elles auront de meilleures pensions. Se doter d’institutions où l’on peut être soigné-e selon ses besoins et quelles que soient ses ressources, c’est permettre à tou-te-s de vieillir en bonne santé. La santé et les retraites sont bien deux piliers d’une protection sociale solidaire et socialisée, que nous devons défendre contre ce gouvernement libéral, composé de lobbyistes de l’assurance privée et de Directeurs des Ressources Humaines qui n’ont jamais mis les pieds dans une salle d’attente des urgences. 

Pour la santé, les retraites et la protection sociale,

soyons nombreux et nombreuses dans la rue le 14 février

rdv devant l’hôpital Necker à 12 h, départ en manifestation à 14 h


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