Stop à la criminalisation du mouvement lycéen

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Ces lundi 3 et mardi 4 février, de nouveaux lycées ont été bloqués, en Seine-Saint-Denis et ailleurs, pour dénoncer la tenue des examens de contrôle continu du baccalauréat. Si les médias taisent la mobilisation des lycéen-ne-s et de leurs professeurs, celle-ci est pourtant très importante, et ne cesse de s’étendre. Dans de nombreux lycées comme Paul Eluard et Jean Baptiste de La Salle à Saint-Denis, à Jacques Brel à La Courneuve, à Berthelot à Pantin, à Wallon à Aubervilliers, à Blanqui à Saint-Ouen, à Gustave Eiffel à Gagny, les lycéen-nes ont rappelé leur opposition à cette réforme du bac passée en force il y a un an… A plusieurs endroits, la direction est intervenue pour menacer les élèves, et à plusieurs reprises elle a fait intervenir la police. C’est ainsi que 3 élèves du lycée Berthelot de Pantin et 7 lycéen-ne-s de Gagny ont été arrêté et placé en garde à vue.

Il y a un an déjà, c’est par la répression violente que le pouvoir avait accueilli les manifestations lycéennes. Inutile de préciser que celui-ci a peur d’une amplification des mouvements de la jeunesse. Pourtant il va falloir entendre les revendications des jeunes, qui ne veulent ni de ce Bac injuste, ni de cette réforme des retraites qui les pénalisent très fortement. Utiliser la police pour leur faire peur et dénier leur esprit critique est indigne d’une démocratie.

Solidaires 93 dénonce la criminalisation des lycéen-ne-s et appelle tout le monde à se rendre sur les rassemblements qui se tiennent le matin devant les lycées pour soutenir et témoigner de ce qu’il s’y passe.  

Nous exigeons que les élèves de Pantin et de Gagny ne fassent l’objet d’aucune poursuite.

Nous exigeons qu’aucune poursuite ni mesure de rétorsion dans et hors du lycée ne soit prise pour aucun-e lycéen-ne.

Communiqué de presse de Solidaires 93 – 5 février 2020


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