Le 1er mai : unissons les luttes du 93

Partagez cet article

En Seine-Saint-Denis aussi : toutes et tous dans la rue le 1er mai

Alors qu’un mouvement social dure depuis plusieurs semaines, le 1er mai prend cette année une importance particulière. Solidaires 93 appelle à investir cette date, journée internationale des travailleurs-ses. Nous devons montrer notre détermination et notre solidarité contre ceux et celles qui souhaitent exploiter toujours plus, les salarié-e-s, les fonctionnaires, les retraité-e-s, les étudiant-e-s, les chômeurs-ses… Ce 1er mai n’est qu’une étape. Dès le 3 mai, les cheminot-e-s, les enseignant-e-s, les étudiant-e-s seront de nouveau dans la rue. Le 22 mai, c’est toute la fonction publique qui le sera aussi et nous espérons la construction de jours de grèves et de manifestations concernant l’ensemble de la population. Le 1er mai manifestons sous une bannière commune. Les lois actuelles sont la mise en œuvre d’un unique programme que nous, qui souhaitons un monde solidaire et digne, refusons.

A Saint-Denis, 10h30 :

Université – Gare de Saint-Denis

A Paris, rendez-vous à Bastille à 14h30

Investissons cette date pour rendre visible nos luttes. Depuis plusieurs mois, en Seine-Saint-Denis, de nombreux secteurs combattent sous diverses formes.

On peut citer en exemple :

  • Dans la santé, depuis des mois sont menées des luttes d’hospitalier-e-s pour le maintien de l’hôpital de Bondy, l’ouverture 24h/24h des CAC de Saint-Denis et d’Aubervilliers et tout simplement pour revendiquer des moyens pour la santé.

  • A la CPAM 93, SUD vient de remporter une bataille pour que la direction reconnaisse que les heures supplémentaires constituaient du travail dissimulé. Elles seront récupérées par les salarié-e-s.

  • Dans l’éducation, SUD éducation, la FSU, la FCPE et la LDH annoncaient déposer plainte concernant le non-respect de la réglementation sur la médecine scolaire dans le département. Seuls 40 % des élèves passent la visite médicale de contrôle à l’âge de 4 ans !

  • Dans le nettoyage, les salarié-e-s d’ H. Reinier-ONET ont menée une lutte exemplaire avec une grève reconductible et un piquet devant la gare de Saint-Denis qui leur a permis de gagner sur leurs revendications.

  • Au quotidien, ce sont des salarié-e-s qui vont aux prud’hommes, montent des sections syndicales pour faire respecter le droit du travail, des sans-papiers et associatifs qui luttent pour la régularisation, des mal-logés pour des logements décents, des chômeurs contre la répression faite par Pôle emploi…

Ces dernières semaines :

  • A l’Université de Saint-Denis, des exilés occupent les locaux depuis début février, les étudiant-e-s et les personnel-les font grève depuis début mars contre la loi ORE.

  • Le 14 mars, 700 personnels de la ville de Saint-Denis se réunissaient en Assemblée générale pour demander plus de services publics, suite à l’agression d’animateurs-trices de la ville.

  • Dans le rail, les lignes B, D, E, H sont touchées par la grève entamée le 3 avril.

  • Sur Aubervilliers, Enseignant-e-s et Parents ont mené une semaine grève et de luttes du 19 au 23 mars pour demander le classement en REP + de tous les établissements de la ville.

  • Les associations et les syndicats se sont opposés aux nouveaux dispositifs préfectoraux « dématérialisésé de « traitement » des demandeurs d’asile et de papiers. Travaillant et vivant dans un département d’accueil, nous nous opposons à la loi Immigration / Asile.

Nos revendications sont nombreuses  alors soyons nombreux et nombreuses

A Saint-Denis, 10h30.

Université – Gare de Saint-Denis

A Paris, rendez-vous à Bastille à 14h


Partagez cet article