Soutien à Bayo Mamadou, étudiant de Paris 13 enfermé au centre de rétention administratif du Mesnil-Amelot !

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Nous, étudiant⋅es solidaires et camarades de Bayo Mamadou, étudiant en première année au campus de Bobigny dans le parcours sanitaire et social et enfermé depuis lundi 15 décembre au centre de rétention
administratif du Mesnil-Amelot, demandons sa libération immédiate et sans conditions. Nous appelons à venir le soutenir demain (vendredi 19 décembre 2025) devant le juge des libertés et de la rétention qui aura lieu dans l’annexe du tribunal judiciaire de Meaux située au 1 rue de Paris, dans la ville du Mesnil-Amelot (juste à côté du centre).

Mamadou est enfermé au centre de rétention administratif du Mesnil-Amelot, à côté de Roissy Charles de Gaulle, depuis le lundi 15 décembre. Il y a été placé suite à un contrôle de police à son domicile et après avoir passé 24h en garde à vue. Son placement en rétention fait suite à une obligation de quitter le territoire (OQTF) datant de 2024 que Mamadou a contesté et sur laquelle un recours administratif est en cours depuis 1 an. Il est également
étudiant en licence depuis 2024 à l’Université Sorbonne Paris-Nord (campus de Bobigny) au sein du parcours sciences sanitaires et sociales.

Enfermé depuis lundi, Mamadou conditions de vie déplorables des retenus de ce centre : nourriture avariée, froid dans les chambres et dans les pièces communes, hygiène inexistante dans les douches, impossibilité de se rendre à l’infirmerie. De plus, du fait de son placement en rétention, Mamadou n’a pas pu se rendre à ses partiels de fin de semestre. Cette absence forcée l’empêche ainsi de valider son année, alors qu’il ne lui restait que quelques matières pour passer dans l’année supérieure.

Les centres de rétention sont des endroits où la dignité humaine est sans cesse rabrouée, et qui ne devraient pas
exister. Cette situation injuste est extrêmement anxiogène pour Mamadou qui a du mal à s’alimenter (à cause de la nourriture du centre) et qui craint pour sa santé sur le long terme si sa rétention était amenée à se prolonger. A l’intérieur comme à l’extérieur, la solidarité est une arme dont il faut se saisir.

Nous demandons donc la libération immédiate et sans condition de Mamadou et nous demandons à ce qu’un rattrapage soit mis en place pour qu’il puisse valider son semestre. Nous appelons enfin à construire la mobilisation et à la prolonger si le tribunal venait à décider du maintien de Mamadou en rétention.


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