Cela fait maintenant trois semaines que les personnel-les de l’éducation nationale du département se mobilisent et sont en grève pour réclamer un plan d’urgence pour l’éducation en Seine-Saint-Denis. Jeudi 15 mars, des marches sont parties des quatre coins du département pour converger vers la DSDEN (direction territoriale de l’éducation nationale) à Bobigny ; 5000 personnes ont ensuite manifesté en direction de la préfecture.
Une audience a été arrachée au ministère vendredi 16 mars, mais aucune annonce concrète n’en est ressortie ; la ministre n’a pas daignée se déplacer. Seul engagement reçu : le fait qu’il n’y ait pas de sanction disciplinaire pour les personnels et élèves du lycée Blaise Cendrars, convoquées par la hiérarchie suite à la publication d’une vidéo (pétition). La répression a également été utilisée à l’encontre de plusieurs élèves qui bloquaient leur établissement ces derniers jours.
Des initiatives s’organisent également les soirs et week-end, ainsi que des opérations écoles désertes, avec les parents d’élèves qui ont rejoint massivement la mobilisation. Samedi 16 mars, des manifestations ont eu lieu à Aubervilliers, Romainville Les Lilas, Montreuil, Saint-Denis, rassemblant plus de 2000 personnes.
De nouvelles mobilisations auront lieu la semaine prochain et notamment les 19, 20, 21 et 22 mars, dates auxquels l’intersyndicale éducation 93 appelle à la poursuite et à l’amplification de la grève.
Retrouvez les rendez-vous et les infos sur le site de Sud éducation 93 : https://www.sudeducation93.org/
Dernier communiqué de l’intersyndicale éducation après l’audience au ministère :
Plan d’urgence pour le 93 dans l’éducation : parents et personnels, côte à côte, le mouvement s’amplifie
Communiqué de Solidaires 93