Tract du Comité de soutien local
Cet hiver, 450 jeunes mineur·es isolé·es ont occupé trois mois durant la Gaîté Lyrique, à Paris, pour échapper à la rue et au froid hivernal. Ils et elles revendiquaient des places d’hébergement, leur scolarisation, la reconnaissance de la présomption de minorité et l’accès aux services de santé.
Or, l’État bafoue ces droits fondamentaux pourtant inscrits dans la convention internationale des droits des enfants signée par la France. Quant à la Mairie de Paris, elle n’a apporté aucune solution d’hébergement satisfaisante.
Suite à l’expulsion violente de la Gaîté lyrique qui s’est produite le 18 mars dernier et à la persécution policière qui s’en est suivie, certain·es mineur·es isolé·es ont trouvé refuge à Saint-Ouen où a été établi un campement.
Peu à peu la solidarité locale s’organise autour de ce campement et un comité a été créé pour subvenir aux besoins élémentaires des jeunes qui y résident.
Une cagnotte a été mise en place par des habitant·es de Saint-Ouen avec l’appui du syndicat SUD éducation Paris, elle a déjà permis de financer de nombreux achats de denrées et produits de première nécessité mais elle doit être constamment réalimentée.
Lien vers la cagnotte en ligne : https://www.helloasso.com/associations/sud-education-paris/formulaires/1