Rassemblement à l’appel du DAL Saint-Denis
Rejoignez-nous vendredi 13 décembre 2024 à partir de 18h place du caquet devant le centre administratif de Saint-Denis
Ce n’est pas un « Bel Hiver » pour les mal-logés, sans logis et locataires en difficulté…
Alors que Bel Hiver est inauguré à St Denis en grandes pompes, rappelons que pour les mal logés, les sans abris, les locataires en difficulté, ça ne sera pas un « Bel Hiver » :
- Dans certains quartiers, un logement sur 5 est insalubre, au détriment de la santé et la sécurité des habitants. Les marchands de sommeil et les propriétaires qui ne respectent pas les lois prolifèrent.
- Les prix des charges et des loyers s’envolent, même en logement social. Plaine Commune Habitat vient de décider d’augmenter à nouveau les loyers au maximum de 3,26 % en janvier.
- Le nombre d’expulsions explose, aggravé par les effets de la loi Kasbarian-Bergé.
- Le 115 de Seine-Saint-Denis est saturé et moins d’une personne sur 100 qui demande est hébergée chaque jour.
- 18 000 familles attendent un logement social à Plaine Commune. Les démolitions de logements sociaux et les relogements que cela implique, diminuent l’offre de logements aux milliers de demandeurs.
- Les logements HLM ne sont pas entretenus par les bailleurs comme ils le devraient.
- Des immeubles et étages de bureaux entiers sont laissés vides pendant que des familles vivent dehors…
Il est temps de se mobiliser et de s’unir, locataires, mal logés, sans logis, expulsables pour exiger des pouvoirs publics :
- la réquisition des logements et bureaux vides : mairie et préfecture ont la possibilité de réquisitionner les logements vides pour y loger les sans abris ! Des maires l’ont fait, des gouvernements l’ont fait, il y a urgence à le faire aujourd’hui !
- la construction de davantage de logements sociaux accessibles : Seuls 770 logements locatifs sociaux toutes catégories confondues sont prévues par an dans le Plan Local de l’Habitat. Et pire, ce sont plus de 7 000 logements sociaux parmi les moins chers qui ont été démolis dans le cadre de l’ANRU. Il faut aujourd’hui construire davantage de logements sociaux accessibles.
- l’arrêt des expulsions : Il est inacceptable que dans l’un des pays les plus riches du monde, on continue à jeter des familles à la rue. Les expulsions doivent cesser ! La mairie peut prendre un arrêté anti-expulsion pour les empêcher.
- la baisse des charges et des loyers : en 1973, en France, se loger représentait en moyenne 10 % des revenus. Aujourd’hui c’est plus du tiers, et pour beaucoup d’entre nous c’est plus de la moitié ! Les loyers doivent être encadrés à la baisse et les bailleurs ne doivent pas appliquer la hausse maximale des loyers.
- le relogement des prioritaires DALO : La loi oblige Etat, Mairie, Action Logement et bailleurs à reloger les prioritaires DALO. Encore une fois, cette loi n’est pas appliquée !
Pour un logement stable, décent, adapté, accessible pour toutes et tous !