RATP : les fossoyeurs du service public, la privatisation l’ennemi des usagers

Partagez cet article

Tract de Solidaires groupe RATP

L’ouverture à la concurrence est dans la bouche de tous les capitalistes voyous, à croire qu’elle est la solution. Pourtant durant les JO on a pu se rendre compte que quand on y met les moyens, notre service public fonctionne à merveille. La privatisation, les travailleur⋅euses et les usagers seront les premiers à en subir les conséquences. Les transports sont un bien public, indispensable à tous et à toutes. Le 12 novembre, ensemble devant Île-de-France mobilités, allons exprimer notre colère.

Un jeux de société où ils attribuent des lots

La vente à la découpe de notre réseau de BUS fait la une de la presse. Pour préparer cette mise à la concurrence, la RATP a augmenté l’amplitude de travail des machinistes à 13h, réduit les repos à 115, une manière d’annoncer les conditions de travail futurs qui peuvent encore se dégrader. Une mise en concurrence entre salariés de différentes entreprises qui tire tout le monde vers le bas. C’est un vol en bande organisé !

Pour les usagers cela n’inaugure rien de bon, tout sera revu à la baisse. L’entretien des BUS, leur remplacement en cas d’incident, la superposition de lignes sur les mêmes arrêts, risque de frapper durablement la qualité du transport.

Parmi les 3 lots qui sont mis en concurrence, Keolis et Cap Île-de-France ont été sélectionnés. Ainsi, le 12 novembre, en conseil d’administration d’IDFM, les contrats de délégation seront officiellement attribués.

Le 12 novembre à 10h devant le siège d’IDFM 2 rue Simone Veil à St-Ouen, soyons mobilisé⋅es contre la privatisation du service public !

Tous les PDG qui se sont succédé⋅es n’ont fait qu’accompagner la casse de la RATP. Pire, ils ont a tour de vis tapé sur les effectifs, licencié, mis en place des politiques managériales violentes. Ils et elles sont les responsables également de cette casse organisée. Avec les machinistes, les syndicats SUD et SOLIDAIRES, les partis politiques, allons ensemble devant le siège d’IDFM pour leur crier notre colère.


Partagez cet article