Tract de SUD Santé sociaux
Le 1er avril : fini la blague ! Public-Privé, Syndicats et Collectifs mobilisons-nous !!!
La situation dans notre secteur est loin de nous faire rire ! Nos salaires stagnent depuis deux ans et demi, nos conditions de travail se dégradent, nous n’avons aucune reconnaissance. Que des promesses non-tenues, des financeurs aux abonnés absents. Nous ne mordrons plus à l’hameçon.
Des moyens pour les agent.es et les salarié.es Un seul constat : Un SEGUR pour tou.tes fragile, non financé et toujours des oublié.es. Sur cette question la Fédération SUD Santé Sociaux exige l’extension des 183 € net à l’ensemble des travailleurs sociaux du privé comme du public et sans condition.
Dans la Fonction Publique Hospitalière les agents du médico-social sont toujours exclu.es Au-delà du SEGUR/LAFORCADE, nous revendiquons une augmentation générale des salaires prenant en compte la perte du pouvoir de vivre depuis 30 ans et donc un salaire minimum à 1900 € net.
Des conditions de travail dignes SUD Santé Sociaux revendique le financement des établissements à la hauteur des besoins : Nous exigeons des conditions d’accompagnement dignes et respectueuses pour remettre la Relation au cœur de nos pratiques. Il nous faut des moyens humains à la hauteur de l’exigence d’excellence que nous devons aux personnes que nous accueillons dans nos institutions. Cela passe par un engagement financier réel et garanti par l’Etat, une formation de qualité pour de réelles qualifications, un management plus humain.
Brisons le silence Nos employeurs sont bien heureux du silence général qui entoure nos professions du sanitaire, du social et du médico-social. La multiplicité des financeurs noie les possibilités d’un discours cohérant pour l’ensemble de nos secteurs. La dégradation de nos conditions de travail entraine des souffrances quotidiennes que nos employeurs s’empressent de gérer individuellement alors que le problème est bien global et généralisé.
Prenons notre destin en main, arrêtons de les laisser choisir pour nous et de nous maltraiter.
Des revendications simples
NON à l’austérité budgétaire et à l’ultra-libéralisation du secteur qui aggravent le sous-financement de nos établissements et services.
NON, la majorité des travailleurs.lleuses sociaux et du sanitaire ne veulent pas d’un salaire individualisé, mais un salaire digne à la hauteur de leur engagement.
NON, nous ne voulons pas de la réforme Serafin-PH ou toute autre tarification à l’acte qui détruit l’esprit d’un accompagnement bientraitant de la personne.
OUI, nous voulons la création de postes
OUI, nous voulons une Convention Collective Commune de Haut Niveau reprenant l’ensemble du meilleur de chaque convention.
Appel des 12e rencontres nationales du travail social en lutte, dont SUD santé sociaux 93
Dans le Social et Médico-social tou·tes en grève le 1er avril et la semaine du 12 mai 2025
Nous, salarié·es, étudiant·es, syndiqué·es, non syndiqué·es, militant·es dans les collectifs ou isolé·es nous sommes réuni·es ces 11 et 12 janvier 2025 à Aubervilliers (93). Venu·es de 16 départements, ces rencontres ont été l’occasion de faire le bilan des attaques de l’État et du patronat et d’organiser la riposte.
Alors que les politiques antisociales des gouvernements Macron se déchaînent contre la sécurité sociale et nos missions de service public et de solidarité, les suppressions de postes dans le public comme dans le privé pleuvent et notre patronat s’organise nationalement pour s’attaquer à nos conventions collectives.
La dégradation croissante de nos conditions de travail entraîne une souffrance quotidienne, l’explosion des burn-out, turn-over,postes vacants et l’augmentation de nos files actives organisée par nos financeurs. En bout de course, ce sont les conditions d’accompagnement des personnes qui se dégradent dans une société où la pauvreté et les inégalités progressent chaque jour. En 2024, pas moins de 120 mouvements de luttes ont eu lieu dans le secteur social en France.
Certains payent déjà, mais pour gagner, joindre nos forces dans une unité combative est indispensable. Les attaques s’intensifient, notamment envers la prévention spécialisée : dans le Nord, c’est 3 millions d’euros de budget supprimé, a minima 60 postes. Une attaque contre un champ professionnel est une attaque contre l’intérêt général et l’ensemble du secteur.
Nous appelons à nous réunir partout, à discuter, à mettre en place des revendications et à lutter contre l’austérité budgétaire qui nous est imposée dans tous les champs professionnels et qui renforce une logique marchande dans le social. Luttons aussi contre les réductions budgétaires, les dispositifs type tarification à l’acte tels que SERAFIN-PH, ou encore l’obligation du travail gratuit dans l’insertion.
La loi de finance et le plan de financement de la sécurité sociale vont entraîner des dizaines de milliers de suppression de postes, des fermetures de service et nous devons dès maintenant nous y opposer. Partout dans les centres de formation et les lieux de travail, mobilisons-nous pour nos conditions de travail et d’étude ensemble. Revendiquons une réelle politique de solidarité et des moyens conséquents pour l’appliquer !
Nous appelons à nous saisir de toutes les initiatives de lutte propres au secteur et interprofessionnelles où nos revendications pourront être portées, ainsi qu’à deux temps forts nationaux dans le secteur social et médico-social, dans le public comme dans le privé :
- Une journée de grève et de lutte, le mardi 1er avril 2025.
- Une semaine d’actions, de grèves et de mobilisations du 12 au 16 mai 2025, avec un temps fort le jeudi 15 mai.