Rassemblement jeudi 10 octobre à 18h place du Panthéon contre les violences de l’extrême-droite à Assas
Le vendredi 27 septembre à l’université Paris Assas, un membre de Solidaires étudiant·es a été violemment frappé par un groupe de personnes se réclamant du groupe de la « Cocarde Assas ». Notre camarade avait recouvert l’un des autocollants du groupe fasciste étudiant quand il a été pris à partie. Il a ensuite passé la journée à l’hôpital pour prendre soin de ses deux dents cassés, de sa lèvre ouverte et de son visage tuméfié.
Solidaires 93 condamne ces violences fascistes et apporte toute sa solidarité au camarade victime, ainsi qu’à la courageuse section de Solidaires étudiant·es d’Assas qui, par son travail militant, s’expose physiquement sur son lieu d’études. Ces violences ne sont pas le fait de groupuscules isolés. Elles sont l’une des manifestations de la montée en puissance, toujours plus inquiétante, de l’extrême-droite. C’est cette montée, et la diffusion toujours plus forte de messages racistes, autoritaires et violents qui l’accompagnent, qui génèrent le passage à la violence physique.
Mais la responsabilité politique de ces violences fascistes dépasse désormais le champ de l’extrême-droite institutionnelle. C’est désormais l’ensemble du camp macroniste et de la droite LR qui endosse, par l’alliance qu’elle a passé avec l’extrême-droite dont elle ne se cache même plus vraiment, cette responsabilité dans la montée de la violence fasciste.
Face à ce camp libéral, autoritaire, raciste qui s’affirme chaque jour un peu plus, nous devons continuer de construire le camp antifasciste de celleux qui oeuvrent à la transformation et au progrès social. Dans les luttes et l’unité, en lien avec le reste du mouvement social, nos forces syndicales toutes entières doivent contribuer, directement et indirectement, au recul du fascisme et au renforcement des solidarités.
En relais de la demande de Solidaires étudiant·es Assas, nous demandons à ce que l’agression soit fermement condamnée par la faculté. Justice doit par ailleurs être rendue pour le camarade agressé.
Plus généralement, le groupe de la Cocarde ainsi que l’ensemble des groupes fascistes responsables d’actions violentes doivent être interdits, et l’extrême-droite, notre ennemie mortelle, combattue partout.
Enfin, face à l’urgence, nous appelons à la constitution de cadres unitaires, partout où c’est possible, pour continuer de construire le camp antifasciste.
Rassemblement jeudi 10 octobre à 18h place du Panthéon contre les violences de l’extrême-droite à Assas
Siamo tutti antifascisti ! Ensemble, dans l’unité et dans les luttes, construisons le camp antifasciste !