L’extrême-droite est l’ennemie des travailleurs et travailleuses
Le rassemblement national mène une politique en faveur du patronat, fondée sur une idéologie réactionnaire. À l’assemblée nationale, les député⋅es du RN ont voté contre de nombreuses mesures visant à améliorer notre quotidien : contre l’augmentation du SMIC et des salaires, contre le blocage des prix de première nécessité et le gel des loyers. Le RN s’est opposé aux mesures de justice fiscale : taxe sur les revenus supérieurs à 3 millions d’euros ou l’augmentation de la TVA sur les produits de luxe.
Concernant la réforme des retraites, il n’y a plus à douter : le RN est contre le retour de la retraite à 60 ans.
L’extrême-droite est l’ennemie des personnes racisées et étrangères
Dans un contexte d’offensives anti-migrant·es et islamophobes très violentes et de durcissement des politiques racistes, le RN menace concrètement les personnes racisées et étrangères. La société française est structurée par le racisme, système de domination et d’exploitation qui hiérarchise les vies et les droits. Ce racisme est hérité du colonialisme. Les politiques de ces dernières années se sont de plus en plus appuyées sur ce racisme et ont emprunté des pans entiers du programme de l’extrême droite. L’arrivée au pouvoir du RN amènerait cependant une grave accélération des politiques autoritaires, répressives visant les populations des quartiers populaires, avec ou sans papiers. Le RN c’est : plus de pouvoir à la police, l’augmentation des contrôles au faciès, de l’enfermement et des expulsions, la criminalisation du mouvement social, les menaces aux libertés publiques y compris syndicales, le contrôle des médias.
L’extrême-droite est l’ennemie des femmes et des minorités de genre
Dans ses pratiques, comme dans ses paroles, le rassemblement national s’attaque aux femmes et aux minorités de genre : il s’oppose à l’avortement refusant l’allongement du délai d’IVG, veut que les femmes restent au foyer pour s’occuper des enfants, souhaite instaurer la préférence nationale pour les aides sociales. Concernant les violences sexistes et sexuelles, l’extrême droite exploite l’idée qu’elles seraient avant tout commises par des personnes étrangères, imposant ainsi son venin raciste.
Dans la rue, dans les médias et dans mairies qu’elle dirige, l’extrême-droite s’en prend, y compris physiquement, aux personnes LGBTI+ : pressions, menaces et violences, voilà le programme du RN.
L’extrême-droite est l’ennemie des services publics et de la transition écologique
Le RN défend des services publiques au service de la sécurité et de la répression : renforcement des politiques pénales au dépend du travail social, renforcement de la police et des politiques sécuritaires. Dans la santé comme à l’éducation, le RN défend une politique inégalitaire d’accès aux droits : il veut la suppression de l’aide médicale d’État, des suppressions de postes, la fin du collège unique et un enseignement à visée nationaliste. La culture serait elle aussi violemment impactée : suppression de l’audiovisuel public, suppression du régime d’intermittence, suppression de subventions, comme pour les associations.
Au parlement européen, les député⋅es du rassemblement nationale ont voté contre toutes les mesures pour la transition écologique, car ce parti ne croit pas à l’existence d’une crise écologique.
Combattons l’extrême droite et ses idées !
L’extrême droite est notre ennemie et la situation ne nous laisse pas le choix : Solidaires 93 appelle à votre massivement pour les candidat⋅es du Nouveau Front Populaire aux élections législatives, seule force électorale susceptible d’empêcher l’arrivée du Rassemblement National au pouvoir.
Cependant, le combat contre l’extrême-droite ne peut, à l’évidence, se limiter au vote et à la campagne électorale. Dans l’unité, l’ensemble du mouvement social et de la population convaincue doivent participer activement à la riposte. Nous appelons l’ensemble des salarié·es et des habitant·es de Seine-saint-Denis à se réunir, à organiser la mobilisation et à rejoindre les manifestations contre l’extrême-droite qui auront lieu dans les jours qui viennent.
Une telle mobilisation n’a de chance de réussir que si elle est porteuse d’un projet de transformation sociale conséquent, qui fasse renaître l’espoir chez les salarié·es.
Quelle que soit l’issue, l’Union syndicale Solidaires 93 sera dans la rue, sur les lieux d’étude et de travail et poursuivra son combat pour la conquête de nouveaux droits sociaux, l’augmentation des salaires et des pensions, la réduction du temps de travail, le combat contre les oppressions sexistes, racistes, LBGTQIA+phobes, la protection de l’environnement et la défense des libertés civiques et syndicales.