Aujourd’hui les forces sociales et politiques de la Seine- Saint-Denis ont donné le top départ du Front Populaire ! Plus que jamais uni·es pour défendre nos libertés, lutter contre les idées d’extrême droite et mobiliser pour offrir des perspectives de progrès !
Le secrétaire général de la CGT 93, Kamel Brahmi, était convoqué ce midi par le Substitut du Procureur dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, suite à son interpellation le 4 avril. Une interpellation qui reposait sur des accusations fallacieuses, un outrage sorti de nulle part, qui
était en réalité un nouvel exemple de répression syndicale.
Lors de cette audition Kamel Brahmi a confirmé sa version, à savoir qu’il n’a jamais « insulté » de policier, et donc qu’il refusait de reconnaitre des faits qu’il n’avait pas commis. Le Substitut a donc renvoyé le dossier auprès du juge qui devra décider du prolongement, ou non, de cette affaire.
Lors de cet incident du 4 avril provoqué par la BRAV-M, le secrétaire général de l’UD CGT 93 manifestait pacifiquement avec des professeurs, des parents d’élèves et des lycéens pour porter l’exigence d’un plan d’urgence pour l’éducation en Seine-Saint-Denis. Une action qui souhaitait profiter de la présence d’Emmanuel Macron dans le 93 venu inaugurer la piscine Olympique.
Le mouvement pour un plan d’urgence témoigne de la grande colère des habitant·es de notre territoire contre les politiques libérales de casse de nos services publics. La Seine-Saint-Denis exige l’égalité et on lui répond avec des forces de l’ordre crées pour réprimer les mouvements sociaux. Un nouvel exemple de l’autoritarisme d’un Président sans majorité politique, minoritaire dans le pays et sourd aux mouvement sociaux.
Désormais le Président de la République, que certains qualifiaient de « Mozart de la finance » quand il exerçait dans le secteur bancaire, est devenu le Wagner de la politique en donnant l’opportunité à un parti d’extrême droite, dont les créateurs ont été nourris par l’idéologie collaborationniste, xénophobe, raciste et antisémite, d’arriver au pouvoir.
L’heure est grave. C’est habité par ces enjeux que le rassemblement de ce midi s’est transformé en premier temps fort du « front populaire ». La gauche politique et sociale était rassemblée pour défendre nos libertés démocratiques et prendre date pour construire les mobilisations qui mettront en échec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite. Les forces progressistes et de transformation sociale de la Seine-Saint-Denis sont déterminées à faire entendre les aspirations des travailleurs et travailleuses pour répondre à l’urgence environnementale et
sociale.
Le front populaire par en bas, existe ici dans les luttes ! Nous allons convaincre, mobiliser, lutter pour que jamais le moindre facho ne décide de l’avenir de nos quartiers !
Nous appelons à manifester le plus largement possible ce week-end 15 et 16 juin pour porter la nécessité d’alternatives de progrès pour le monde du travail.
Bobigny, le 11 juin 2024