Au regard du manque de personnels (plus de 20 postes sont actuellement vacants sur le CHSD et le sous-effectif se retrouve sur toutes les maternités…), de la déception face aux récentes revalorisations salariales annoncées, les sages-femmes un peu partout sur le territoire se sont mises en grève. Sur St Denis le mouvement est très suivi, vous avez vu les banderoles, peut-être les photos de manif…
Dans un préavis spécifique les collègues ont également mis en avant des revendications « locales ». Elles ont aussi lutté pour leur droit de grève en imposant le respect des protocoles d’assignations (assignation en main propre avant le début de la grève et pour chaque jour de grève), en organisant le 7 octobre sur le pôle mère-enfant, une journée sans sages-femmes (journée de manifestation avec montée nationale à Paris : gros succès qui a rassemblé 1/3 des 24 000 sages-femmes exerçant sur le territoire, au moins 50 des sages-femmes exerçant au CHSD y étaient !).
Par la grève, la lutte, la communication en extérieur (communiqué de presse des sages-femmes pour expliquer la situation, leurs revendications : effectifs, salaires,… Différents courriers aux tutelles, à la mairie de St Denis, au département…), elles ont obtenu des premières avancées : prime exceptionnelle temporaire, une stagiairisation immédiate des nouvelles recrues ce qui permet l’octroi de la prime d’installation, plus de transparence sur les formations financées…
Avec ces revendications sur les conditions de travail, elles défendent aussi l’accès à la santé pour toutes et tous!
Un exemple à suivre et des premières avancées qui peuvent être une base sur laquelle rebondir pour nous toutes et tous.
Les banderoles sont en place à Delafontaine.
Dans les 6000 personnes montées à la manif parisienne. Et de 40 à 50 sages-femmes de Delafontaine sur les 70 actuellement embauchées en cortège dans la manif.